Les 20 et 27 mars prochains, les électeurs de 21 des 40 cantons de la Loire ont rendez-vous avec les urnes pour élire leurs conseillers généraux. Décryptage
Si pour les électeurs, les prochaines élections cantonales sont loin de représenter un évènement majeur, il n’en va pas de même pour les partis politiques. Chaque rendez-vous avec les urnes constituent pour eux, un nouveau test. Si les 20 et 27 mars 2011, chaque formation politique ne manquera de tirer « des leçons nationales » de ces élections cantonales , c’est bien au niveau local que se situe le véritable enjeu.
La gauche confirmera-t-elle sa main mise ?
Lors des élections municipales de 2008, la gauche avait crée la surprise en raflant à la droite la gestion de quatre bastions Saint-Etienne, Firminy, Roanne et Saint-Chamond. Le Conseil général, lui n’avait pas réussi à basculer à gauche. Trois ans plus tard, l’enjeu est de taille : A gauche, il importe de prouver que le dernier succès n’était pas un simple feu de paille mais qu’il leur est possible de mettre la main complète sur le département avec l’ambition affichée de ravir enfin cette présidence du Conseil Général à Bernard Bonne. L’Union de la Gauche y parviendra-t-elle ? Premiers éléments de réponse, le 20 mars prochain.
Une revanche pour la droite ?
A droite, la mission est de taille également. La désaveu qui parait croissant de la politique nationale menée par le président rejaillira-t-il sur des élus locaux déjà aux prises avec nombre de dissensions au sein d’une Union de la droite de plus en plus fragile. L’histoire se répétera – t-elle notamment à Saint-Chamond où l’arrivée d’un autre candidat de droite pourrait ébranler François Rochebloine, élu du canton Saint-Chamond Nord depuis 1989. Sans oublier, un parti d’extrême droite assez actif dans la Loire et dont les résultats à certaines élections n’étaient parfois pas loin de faire jeu égal avec ses principaux rivaux. L’occasion de vérifier si l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du Front National aura un impact bénéfique ou non sur cette famille politique.
Le Conseil général s’est imposé depuis plus de 200 ans comme une structure dont les compétences touchent directement à la vie quotidienne des gens. Son domaine d’intervention va de l’action sociale et sanitaire notamment avec les aides sociales à l’enfance, aux handicapés, au logement, à l’aménagement de l’espace et de l’équipement et ainsi toutes les dépenses d’entretien des voieries, l’organisation des transports, en passant par la culture, l’éducation, la gestion du patrimoine sans oublier les actions économiques. Les cantons sont renouvelables par moitié tous les trois ans. Seuls 21 cantons (en couleurs sur notre infographie) sur les 40 du département seront donc renouvelables en 2011.
Irez-vous voter ?
Autre inconnue, le taux d’abstention. Si les électeurs ont tendance à bouder de plus en plus les rendez-vous avec les urnes, l’élection cantonale est celle qui affiche des taux d’abstention record : au niveau national, les taux étaient de 53 % en 1988 et 44.6 % en 2008. En 2014, l’élection désignera des conseillers territoriaux faisant suite à la réforme des collectivités locales. Pour élire son conseiller général pour une dernière fois, un seul rendez-vous, celui des 20 et 27 mars prochains !
ESP
Si pour les électeurs, les prochaines élections cantonales sont loin de représenter un évènement majeur, il n’en va pas de même pour les partis politiques. Chaque rendez-vous avec les urnes constituent pour eux, un nouveau test. Si les 20 et 27 mars 2011, chaque formation politique ne manquera de tirer « des leçons nationales » de ces élections cantonales , c’est bien au niveau local que se situe le véritable enjeu.
La gauche confirmera-t-elle sa main mise ?
Lors des élections municipales de 2008, la gauche avait crée la surprise en raflant à la droite la gestion de quatre bastions Saint-Etienne, Firminy, Roanne et Saint-Chamond. Le Conseil général, lui n’avait pas réussi à basculer à gauche. Trois ans plus tard, l’enjeu est de taille : A gauche, il importe de prouver que le dernier succès n’était pas un simple feu de paille mais qu’il leur est possible de mettre la main complète sur le département avec l’ambition affichée de ravir enfin cette présidence du Conseil Général à Bernard Bonne. L’Union de la Gauche y parviendra-t-elle ? Premiers éléments de réponse, le 20 mars prochain.
Une revanche pour la droite ?
A droite, la mission est de taille également. La désaveu qui parait croissant de la politique nationale menée par le président rejaillira-t-il sur des élus locaux déjà aux prises avec nombre de dissensions au sein d’une Union de la droite de plus en plus fragile. L’histoire se répétera – t-elle notamment à Saint-Chamond où l’arrivée d’un autre candidat de droite pourrait ébranler François Rochebloine, élu du canton Saint-Chamond Nord depuis 1989. Sans oublier, un parti d’extrême droite assez actif dans la Loire et dont les résultats à certaines élections n’étaient parfois pas loin de faire jeu égal avec ses principaux rivaux. L’occasion de vérifier si l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du Front National aura un impact bénéfique ou non sur cette famille politique.
Le Conseil général s’est imposé depuis plus de 200 ans comme une structure dont les compétences touchent directement à la vie quotidienne des gens. Son domaine d’intervention va de l’action sociale et sanitaire notamment avec les aides sociales à l’enfance, aux handicapés, au logement, à l’aménagement de l’espace et de l’équipement et ainsi toutes les dépenses d’entretien des voieries, l’organisation des transports, en passant par la culture, l’éducation, la gestion du patrimoine sans oublier les actions économiques. Les cantons sont renouvelables par moitié tous les trois ans. Seuls 21 cantons (en couleurs sur notre infographie) sur les 40 du département seront donc renouvelables en 2011.
Irez-vous voter ?
Autre inconnue, le taux d’abstention. Si les électeurs ont tendance à bouder de plus en plus les rendez-vous avec les urnes, l’élection cantonale est celle qui affiche des taux d’abstention record : au niveau national, les taux étaient de 53 % en 1988 et 44.6 % en 2008. En 2014, l’élection désignera des conseillers territoriaux faisant suite à la réforme des collectivités locales. Pour élire son conseiller général pour une dernière fois, un seul rendez-vous, celui des 20 et 27 mars prochains !
ESP
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