François Rochebloine, député et ancien vice président du Conseil Général, est arrivé quatrième avec seulement 17.65 % des voix derrière la candidate socialiste, Michelle Galland, Hervé Reynaud DVD, et Jean-Yves Robert en tête pour le Front National. Une surprise sur laquelle, il revient.
François Rochebloine, vous venez d’être éliminé au premier tour des élections cantonales. C’est votre première défaite électorale, que s’est-il passé selon vous ?
Tout d’abord, ces élections n’intéressent pas les électeurs. Il y a une réelle méconnaissance du Conseil Général et de ses prérogatives. En suite, la classe politique est loin d’être au mieux. Les gens ne sont pas allés voter. 40,18% de votants, c’est grave, c’est même dramatique ! Ce qui s’est passé dans notre canton, c’est que certains ont fait une campagne nationale, c’est le cas de l’extrême droite. On remarque que désormais nombre des électeurs du Front National qui, avant votaient sans le dire, vote, aujourd’hui, en le disant. Les socialistes ont fait, eux, campagne contre le Président Sarkozy. Et mon adversaire de droite a fait pour sa part, une campagne municipale. Les enjeux du Conseil Général étaient complètement absents. Et voilà le résultat !
Auriez-vous fait « les frais » en quelques sortes de votre décision des dernières municipales de placer un candidat en face de Gérard Ducarre ?
C’est un règlement de compte, c’est sur ! Et c’est ce qui est écœurant ! En ce qui concerne les résultats du Front National, ça ne m’a pas surpris. C’est le reflet de ce qui se passe sur le plan national : Des électeurs lassés de ne pas être entendus.
Cela va –t-il remettre en cause votre avenir politique ?
Absolument pas ! Au contraire, je vais disposer de beaucoup plus de temps pour me préparer aux prochaines élections législatives qui auront lieu l’année prochaine et si je suis aussi en forme qu’en ce moment, je serais naturellement candidat. Ce sera le dernier mandat que je briguerais.
Qu’allez vous voter dimanche ?
Hervé Reynaud. J’ai déjà appelé à voter Hervé Reynaud. Bien sur, la question ne se pose pas. Et si Gérard Ducarre avait appelé à en faire autant en 2008, nous aurions un Maire du nom d’Emmanuel Mandon !
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