vendredi 8 octobre 2010

Après la catastrophe écologique et sanitaire en Hongrie... Tout un écosystème en danger

La catastrophe survenue ce début de semaine avec ses déferlements de « boues toxiques » mettent en lumière que la mise aux normes des installations à risques dans les anciens pays de l'Est n'est malheureusement toujours pas aboutie...

Il faut que l'Union européenne étudie sérieusement les conditions dans lesquelles travaillent certaines entreprises dans ces Etats.

Le déversement d'un millon de mètre cubes de boues dans le danube est une véritable catastrophe écologiques et sanitaire car des répercussions imminentes vont avoir lieu sur la flore, la faune mais aussi sur les humains avec les brûlures, problèmes respiratoires, irritations aux yeux... A plus long terme, ce sont les nappes phréatiques qui seront touchées...

Plus près de chez nous, en France, une entreprise a le même process de production d'aluminium. C'est dans le Sud de la France, à Gardanne dans les Bouches du Rhône. Les boues sont déversées dans la Mer Méditerranée au large de Cassis...






Source : Le Monde


Boues rouges : Jouanno demande le contrôle d'une usine française


La secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, a demandé, jeudi 7 octobre, un "nouveau contrôle" de l'unique usine française de traitement de minerai de bauxite produisant des boues rouges, située à Gardanne (Bouches-du-Rhone), après l'accident industriel survenu en Hongrie qui a vu plus d'un million de mètres cubes de boue rouge toxique se déverser lundi. Cette installation, en place depuis 1893 et aujourd'hui exploitée par la société Rio Tinto, fait l'objet d'un suivi régulier, a précisé le cabinet de Mme Jouanno dans un communiqué.

"Une partie des résidus de bauxite est lavée et diluée dans de l'eau avant d'être envoyée dans une fosse sous-marine à sept kilomètres des côtes", a expliqué le cabinet de la secrétaire d'Etat. "Ces rejets font l'objet d'un suivi périodique de l'impact environnemental réalisé par un Comité de suivi scientifique ad hoc et la canalisation est régulièrement inspectée", a-t-on ajouté de même source. "Après plus de dix années d'investigations, ce comité scientifique considère que ces rejets ne présentent pas d'effet toxique sur la faune en place", ajoute le cabinet.

"L'autre partie des résidus est stockée à terre, derrière un barrage de rétention (...). Le stockage se fait sous une forme beaucoup moins liquide qu'en Hongrie et après un traitement de neutralisation, réduisant ainsi le risque", selon ce communiqué. La stabilité de la digue est contrôlée deux fois par an. "Le dernier contrôle a ainsi été réalisé à l'été 2010 et démontre le bon état et la sécurité des installations", selon le secrétariat d'Etat à l'écologie.










Lien vers le site de l'usine Alcan de Gardanne :


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