lundi 16 avril 2012

Les propositions de François Bayrou saluées par les dirigeants des petites et moyennes entreprises

François Bayrou a reçu un accueil particulièrement favorable lors de la présentation de son programme économique à la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises, jeudi 12 avril.

Reçu jeudi matin par les dirigeants de la CGPME, François Bayrou a d'abord tenu à rappeler qu'il est "le seul des candidats à cette élection qui traite des préoccupations quotidiennes des Français, à avoir mis des sujets comme le produire en France, le surendettement, et l’assainissement des finances publiques sur le devant de la scène".

"Notre mission commune est de sortir la France du surendettement dans lequel elle est plongée"

Fidèle à sa démarche de vérité, le candidat à la présidence de la République a fixé comme priorité la lutte contre le surendettement de la France. "La dette, le chômage, et la baisse du pouvoir d’achat sont trois fruits issus du même arbre malsain". À l’instar des autres candidats, François Bayrou refuse de dépenser tous azimuts, et d’ouvrir les vannes de la dépense publique. Il fait au contraire l’apologie d’une gestion rigoureuse, "empreinte de bons sens" : "Pendant deux ans, je propose une "augmentation zéro" de la dépense publique, ce qui permettra de sortir la France de l’ornière". Avant d’avancer l’un de ses chevaux de bataille dans cette campagne présidentielle : le Produire en France : "Nous devons focaliser nos attentes sur ce sujet. Seule la productivité en France pourra nous permettre de sortir la tête de l’eau".

En matière de fiscalité du travail, François Bayrou a posé les jalons de la politique de l’emploi qu’il mettra en œuvre une fois élu : "Je suis en faveur d’une compensation des charges sur les heures supplémentaires". Puis, de pourfendre la TVA sociale, telle qu’elle a été mise en place : "Je ne suis pas, contrairement à ce que j’ai pu lire ici où la, un farouche opposant de la TVA anti-délocalisation. Je dis juste qu’une TVA à 1,6% est une absurdité car un taux si bas n’aura strictement aucun impact sur le coût du travail". Il s’est également déclaré en faveur d’un contrat de travail unique, "afin de stopper la multiplication intempestive et abusive des CDD dans notre pays", a-t-il souligné.

"Il maîtrise vraiment bien son sujet, c’est dommage qu’il ne soit pas davantage écouté"

Les chefs d'entreprises n'ont pas manqué d'apporter leur contribution et d'interpeller le candidat. Des échanges souvent empreints de bienveillance et placés sous le sceau de la convivialité. Alors que l'un d'eux déplorait la proposition d'Eva Joly de ramener à 32h le temps de travail hebdomadaire, François Bayrou a d'abord réagi avec humour : "Moi, actuellement vous savez j’en suis plutôt à la semaine de 80 heures". Sur un ton plus sérieux, il a ensuite rappelé son opposition de longue date aux 35 heures qui restent, à ses yeux, "une mauvaise idée, très mal conçue dans son application".

Le député des Pyrénées-Atlantiques a souligné avoir été le premier à prôner un Small Business Act à la française : "J'en étais déjà le promoteur en 2007. Il figure toujours dans mon programme et j'aurai à coeur de le mettre en oeuvre". Une conclusion applaudit avec force par une assistance visiblement conquise par cet échange constructif, à l’image de Cécile, patronne d’une PME d’une vingtaine de personnes : "Il maîtrise vraiment son sujet et ses propositions sont pleines de bon sens. Je ne comprends pas pourquoi il n’est pas davantage entendu, alors qu’il a le mérite de poser les vraies questions et d’apporter les vrais réponses", commentait-elle à la sortie.

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