Source : Le Progrès
Saint-Étienne, serait-elle une ville étudiante sous-évaluée ? C’est en tout cas ce que démontre l’édition 2011 du « Classement des villes où il fait bon étudier », publié par « L’Étudiant ». L’agglomération stéphanoise se positionne sur la 22 e marche nationale en progression de quatre places.
Un déficit d’image que regrettent les représentants des associations étudiantes, pourtant loquaces pour énumérer les lacunes qui empêchent la ville d’accéder au gratin universitaire français.
Municipalité et agglomération ne « mettent pas suffisamment en avant les atouts de la ville », regrette Clément Valois, représentant de l’association d’étudiant en droit AEJDL. Selon lui, le tissu associatif, le coût de la vie, la qualité de l’enseignement et surtout la qualité de l’offre locative sont autant d’arguments qui devraient permettre à Saint-Étienne d’attirer de nouvelles forces vives. Une opinion que partage Germain Collombet, vice-président de la Fédération des étudiants stéphanois : proportionnellement à la taille de l’agglomération, indique-t-il, « Saint-Étienne dispose des loyers les moins chers de France. » Les étudiants s’installent ainsi plus facilement dans des logements privatifs plutôt que dans les logements proposés par le Crous. Les jeunes peuvent ainsi « s’établir dans le centre-ville », et participer à son animation.
Car le point fort de Saint-Étienne-ville-étudiante, a en croire la publication spécialisée, c’est son ouverture culturelle et son offre de sorties. Pour Eric Michon et Marion Capuano, de l’association scientifique l’ASUM : « Les sorties à Saint-Étienne restent tout de même assez limitées, puisqu’elles se concentrent sur la rue des Martyrs et le parc Giron. »
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