PARIS (Reuters) - Le Nouveau centre (NC), formation créée en 2007 et composée de centristes ralliés à Nicolas Sarkozy, affirme ne pas vouloir servir d'alibi si un "ajustement" du gouvernement devait intervenir.
Selon l'entourage du Premier ministre François Fillon, reconduit le 14 novembre dans ses fonctions, un tel ajustement n'est pas exclu afin de compléter le nouveau gouvernement.
Les centristes ont été les grands perdants du nouveau gouvernement, avec notamment le départ d'Hervé Morin, le président du Nouveau centre. Actuellement un seul ministre - sur 31 - est issu de cette formation, Maurice Leroy.
Faisant référence à ces rumeurs d'ajustement, le sénateur Hervé Maurey, secrétaire général adjoint du Nouveau centre, déclare dans un communiqué publié jeudi "que les centristes ne seront pas les alibis d'une équipe de campagne UMP/RPR".
"Si la majorité veut gagner la compétition de 2012, elle a besoin de ses deux jambes", ajoute-t-il en ajoutant que l'entrée de centristes au gouvernement "n'a de sens" que si elle permet "d'améliorer le fonctionnement du gouvernement" et de "rééquilibrer le poids du Nouveau centre".
"Nous ne voulons pas être la cerise sur le gâteau UMP mais de véritables partenaires prenant toute notre part à la politique de réforme dont la France a besoin", souligne le dirigeant centriste.
"Si ces deux conditions ne sont pas réunies mieux vaut ne rien faire car nous serions dans une opération de communication voire de confusion politique supplémentaire dont nous n'avons vraiment pas besoin", poursuit le sénateur de l'Eure.
Pour l'instant, les demandes du Nouveau centre restent sans réponse.
L'UMP à fait élire l'un des siens mercredi à la présidence de la commission du développement durable de l'Assemblée alors que François Sauvadet, président du groupe NC du Palais-Bourbon, avait réclamé un "geste" de l'UMP vis-à-vis de son allié centriste.
Emile Picy, édité par Yves Clarisse
Selon l'entourage du Premier ministre François Fillon, reconduit le 14 novembre dans ses fonctions, un tel ajustement n'est pas exclu afin de compléter le nouveau gouvernement.
Les centristes ont été les grands perdants du nouveau gouvernement, avec notamment le départ d'Hervé Morin, le président du Nouveau centre. Actuellement un seul ministre - sur 31 - est issu de cette formation, Maurice Leroy.
Faisant référence à ces rumeurs d'ajustement, le sénateur Hervé Maurey, secrétaire général adjoint du Nouveau centre, déclare dans un communiqué publié jeudi "que les centristes ne seront pas les alibis d'une équipe de campagne UMP/RPR".
"Si la majorité veut gagner la compétition de 2012, elle a besoin de ses deux jambes", ajoute-t-il en ajoutant que l'entrée de centristes au gouvernement "n'a de sens" que si elle permet "d'améliorer le fonctionnement du gouvernement" et de "rééquilibrer le poids du Nouveau centre".
"Nous ne voulons pas être la cerise sur le gâteau UMP mais de véritables partenaires prenant toute notre part à la politique de réforme dont la France a besoin", souligne le dirigeant centriste.
"Si ces deux conditions ne sont pas réunies mieux vaut ne rien faire car nous serions dans une opération de communication voire de confusion politique supplémentaire dont nous n'avons vraiment pas besoin", poursuit le sénateur de l'Eure.
Pour l'instant, les demandes du Nouveau centre restent sans réponse.
L'UMP à fait élire l'un des siens mercredi à la présidence de la commission du développement durable de l'Assemblée alors que François Sauvadet, président du groupe NC du Palais-Bourbon, avait réclamé un "geste" de l'UMP vis-à-vis de son allié centriste.
Emile Picy, édité par Yves Clarisse
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