samedi 18 décembre 2010

L'alerte météo orange a fait pschitt ! La faut à qui ? A une polémique démagogique inutile !



Source : Le Progres



Suspension des transports scolaires : « Nous avons perdu une journée pour rien »



Dans la Loire, les élèves avaient hier journée blanche. Ce n’est pas la neige qui les a éloignés des cours, mais un luxe de précaution. Maudite perturbation que le ciel a décidé de couper en deux juste au-dessus de nos têtes


Des salles de cours désespérément vides, des arrêts de bus sans cars, des chasse-neige sur les routes, mais pas un seul centimètre de neige à l’horizon.

Hier matin, les Ligériens se sont réveillés en automne. L’épais manteau blanc tant annoncé n’a pas daigné montrer le bout de son nez. Un caprice météorologique qui pourrait faire sourire, s’il n’avait pas eu comme conséquence la suspension des transports scolaires. Une décision que la préfecture avait prise, hier après-midi, en fonction d’un certain nombre de paramètres, dont la fameuse carte de vigilance orange. État d’alerte qui est redescendu au jaune, dès hier matin. « Il est indispensable d’anticiper sur les événements météorologiques. Si nous attendions que la neige tombe effectivement pour supprimer les transports scolaires, comment les parents feraient-ils pour s’organiser », justifie Rodrigue Furcy, directeur du cabinet du préfet.

Une anticipation incomprise dans les lycées. « Je ne suis vraiment pas content. La dernière fois (N.D.L.R. : à la fin novembre), nous avons dû garder nos 1500 élèves jusqu’à 20 heures, le temps que les parents parviennent jusqu’à chez nous. Et aujourd’hui, c’est l’inverse, plus de mille élèves ne sont pas venus alors que cela roulait très bien », déplore Jean-Yves Ebel, proviseur adjoint du lycée de Beauregard à Montbrison. Dans ce lycée, 80 % des élèves prennent les transports scolaires.

« Nous avons perdu une journée de cours pour rien », renchérit le responsable d'établissement. Car la conséquence de cet arrêté préfectoral a bien été l’annulation des cours, dans les lycées et collèges en zone périurbaine. Comment faire classe, devant trois ou quatre élèves ? « Il ne faut pas se leurrer, si des élèves d’ordinaire usagers des transports scolaires se sont débrouillés par leurs propres moyens (voir ci-dessous), d’autres en ont profité pour sécher les cours », affirme une conseillère d’éducation de François Mauriac à Andrézieux-Bouthéon, où le taux d’absentéisme s’est là aussi approché des 90 %.

Une précaution qui a eu également des effets dans les centres des services techniques du conseil général. « Dans les camions, à quatre heures du matin, nous sommes tout de même partis saler les routes.

Certes, il n’y avait pas de neige à Saint-Just-Saint-Rambert, mais les risques de verglas étaient bien présents », relate Bernard Girard, responsable de gestion.

L’anticipation est décidément un art bien difficile.

Boris Ivanoff






http://www.leprogres.fr/fr/region/la-loire/loire/article/4337464/Transports-scolaires-suspendus-Nous-avons-perdu-une-journee-pour-rien.html


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