vendredi 26 novembre 2010

Le rassemblement des centristes doit s'opérer dans la clarté, entre formations politiques autonomes et indépendantes de l'UMP




Le rassemblement des centristes doit s’opérer dans la clarté, entre formations politiques autonomes et indépendantes de l’UMP.



Le Bureau politique du Nouveau Centre s’est réuni mercredi 24 novembre 2010 sous la présidence d’Hervé MORIN.

A l’unanimité de ses membres, le Bureau politique a adopté la résolution suivante :

« Le Nouveau Centre regrette que la composition du Gouvernement ne reflète pas le pluralisme, l’équilibre et la diversité dont la société française mais aussi la majorité ont tant besoin, dans une période où notre pays traverse de graves difficultés.

Le Nouveau Centre réaffirme sa détermination à poursuivre et à amplifier la reconstruction du centre qu’il a engagée dès 2007. Le Nouveau Centre, ce sont aujourd’hui 16 000 adhérents, 40 parlementaires et près de 2 000 élus locaux.

Le Nouveau Centre est pleinement engagé en faveur d’un rassemblement des centres qui doit s’inscrire dans la clarté, sans arrières pensées.

Ce rassemblement doit s’opérer dans un cadre qui n’est pas un préalable au dialogue avec nos partenaires mais un objectif clairement déterminé qu’il s’agira d’atteindre au terme de nos discussions.

Le rassemblement de la famille centriste ne peut s’opérer qu’entre formations politiques non seulement autonomes mais indépendantes de l’UMP. S’il prend la forme d’une structure partisane nouvelle, il devra s’accompagner simultanément d’une recomposition de la représentation des parlementaires centristes à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Dans le même temps, et sans que cela soit contradictoire, le Nouveau Centre réaffirme sa détermination à exprimer ses convictions et ses différences dans un esprit de responsabilité. Les centristes ont un message politique qui leur est propre et qu’ils doivent être en mesure de porter devant les Français lors de l’élection présidentielle de 2012.

La crise financière européenne actuelle démontre à quel point nous avons besoin d’une Europe politique intégrée bien au-delà d’une Europe seulement monétaire. Ce fédéralisme européen et la fédération d’Etats-nations que nous appelons de nos vœux sont plus que jamais d’actualité.

La démocratie française a besoin de ce pluralisme pour garantir l’équilibre et la modération. Comme c’est le cas partout en Europe, la coalition entre partis autonomes est facteur d’équilibre et de contre-pouvoir nécessaire au sein même de l’exécutif.

L’expression d’un centre fort et indépendant est plus que jamais nécessaire au pays et indispensable à la victoire de la majorité en 2012 ».

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