jeudi 8 juillet 2010

Depuis quand est ce que l'on décide à la place d'un autre parti ?

Source : Le Parisien


Sarkozy veut dissuader une candidature centriste en 2012


Nicolas Sarkozy s'est efforcé mercredi de dissuader les députés du Nouveau Centre (NC) de présenter un candidat à l'élection présidentielle de 2012.

Le président de la République recevait à l'Elysée les députés de ce parti allié à l'UMP au sein de la majorité, comme il a reçu les sénateurs centristes mardi et les députés UMP la semaine dernière, à l'occasion de la fin de la session parlementaire.


"Il a une position très simple. Il dit qu'il faut un candidat unique de la majorité, sinon on ne peut pas gagner", a déclaré Charles-Amédée de Courson. "Son analyse est qu'il faut arriver en tête au premier tour pour créer une dynamique pour le second tour. Sinon on risque de perdre."
"Nous lui avons redit qu'on avait comme tradition d'avoir un candidat centriste depuis 1965", a pour sa part rapporté Jean Dionis du Séjour.


Nicolas Sarkozy a estimé que le candidat éventuel du Nouveau centre, une des composantes de la majorité présidentielle dominée par l'UMP, ne ferait de toute façon qu'un petit score. Il a demandé aux dirigeants centristes de "bien réfléchir".

Selon les participants interrogés par Reuters, Nicolas Sarkozy "est passé très rapidement sur l'affaire Woerth" - la polémique sur les liens prêtés au ministre du Travail Eric Woerth avec l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, soupçonnée d'évasion fiscale et de financement illégal de l'UMP.


A l'issue d'un bureau politique du Nouveau Centre mercredi, son président Hervé Morin a répété qu'il jugeait utile que les idées de son parti soient représentées à l'élection présidentielle.
"Nous avons des messages propres, a-t-il fait valoir. "On a sur tous les sujets un certain nombre d'idées et, ces idées-là, je pense que nous devons avoir quelqu'un pour les défendre".
"Il appartiendra au Nouveau Centre de le décider tranquillement, sereinement, à l'automne 2011", a-t-il ajouté.


Le ministre de la Défense a souligné qu'il était "président d'une formation politique qui correspond à un courant de pensée qui a toujours existé dans la vie politique française, qui a toujours fait entre 15% et 20%" à la présidentielle et qui "a même une fois porté un homme à la présidence de la République, Valéry Giscard d'Estaing".

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