mardi 23 mars 2010

Le nouveau profil de la région Rhône Alpes

Jean Jack Queyranne devrait être reconduit dans ses fonctions de Président au cours de la semaine. Sa liste est arrivée nettement en tête dimanche soir avec 50,76% des voix. Il a été contraint de partager davantage le pouvoir qu'en 2004 en raison du bon résultat d'Europe Ecologie au 1er tour mais il pourra toujours s'appuyer sur un groupe socialiste aussi fort que dans l'assemblée sortante. En effet, à regarder la répartition des sièges, les socialistes et apparentés pèseront toujours un tiers de l'assemblée : 53 sièges sur 157 en 2010, contre 54 sièges dans le conseil régional sortant. Jean Jack Queyranne ne devrait donc pas se trouver dans une position plus inconfortable qu'avant. Il a certes fait davantage de place à ses alliés en 2010 qu'en 2004, mais il a aussi gagné plus fortement (50,76% contre 46,50%) ce qui lui permet de conserver le même nombre de sièges.



Du côté d’Europe Ecologie, Philippe Meirieu a dit devant les caméras de France 3 : "Il y a quelque chose qui a changé dans cette gauche". Pour les écologistes, il y a, comme l’an passé après les européennes, un avant et un après 14 mars. Les socialistes devront composer avec ce partenaire exigeant et incontournable qui a fait 18% des voix au premier tour. Ainsi, les écologistes doublent presque la taille de leur groupe : 37 contre 20. Ils disposent donc d'une taille suffisante pour se faire entendre.



Ce sont les communistes et alternatifs de gauche qui diminuent leur nombre avec 10 élus contre 19 lors de la précédente mandature.



Le second mandat de Jean Jack Queyranne sera donc différent de son premier en tant que Président de Rhône Alpes. Au cours des quatre prochaines années, il devra montrer que l'union réalisée avec les écologistes est constructive et que malgré des priorités fort différentes, il est possible de faire avancer Rhône Alpes...





Du côté de la majorité présidentielle, Françoise Grossetête vient d'encaisser une lourde défaite (34,02%) contre 38,2% en 2004 pour Anne Marie Comparini. La droite ne recule pas pour autant dans la nouvelle assemblée... 37 sièges en 2004 pour l'UMP contre 36 en 2010, et 4 pour le Nouveau Centre.


En 2004, l'UDF avait par contre envoyé 18 représentants, dont 8 se sont ensuite étiquetés comme MoDem, plutôt proche de la gauche ; les 10 autres restant proches du parti présidentiel. C'est la disparition de l’initial groupe UDF devenu ensuite « Modem » et « Centre » qui constitue le principal changement dans la nouvelle assemblée.




Le FN reste stable, il pourrait perdre un siège par rapport à 2004, un recomptage des voix est en cours...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire