samedi 6 février 2010

Les dépenses pharaoniques de Jean Jack QUEYRANNE

Le Figaro magazine de ce week end publie une enquête sur nos régions et plus précisément sur les dépenses pharaoniques réalisées par les exécutifs en place depuis 2004...
Début Novembre, sur le blog des jeunes démocrates de la Loire, je dénonçais l'augmentation des impôts en Rhône-Alpes depuis l'élection de Jean Jack QUEYRANNE mais aussi l'arrivée fulgurante de la dette !! Je disais : "tout centriste ne peut se satisfaire du bilan socialiste concernant les finances, une des bases de nos valeurs en terme de gestion ! Les impôts ont augmenté de 25% en 6 ans et le déficit est aujourd’hui de 2 milliards d’euros alors que la centriste Anne Marie COMPARINI, membre de notre famille politique et proche de Raymond BARRE, avait laissée une région sans dette !"
Avant mon départ du Mouvement démocrate, nous avons à plusieurs reprises échangé du bilan de l'exécutif sortant. Nos conseillers régionaux le trouvait satisfaisant ! Forcément, en plein rapprochement en vue des prochaines élections, ils ne pouvaient faire autrement ! Je me souviens d'un échange plutôt vif avec Denis CHAMBE où je lui reprochais d'oublier quelque peu ses convictions centristes mais aussi les bases de notre programme de 2004 de notre tête de liste régionale Anne Marie COMPARINI en matière des finances régionales...
Voici ci dessous les raisons de l'explosion de la dette en Rhône Alpes (extrait du Figaro Magazine du 6 Février 2010)
"Quand ils (les responsables de la Région Rhône-Alpes) avaient lancé l'idée d'un nouveau siège du conseil régional, en 2006, le projet confié à Christian de Portzamparc, un des plus illustres architectes au monde, était précisément estimé à 96 millions d'euros. Début 2009, ce chiffre avait passablement grimpé pour s'établir à 150 millions d'euros. Il avait entre-temps fallu redimensionner le bâtiment pour l'adapter à l'augmentation des effectifs de la Région, passés en trois ans de 940 à 1 290 agents (+ 37 %). Désormais, les plus perspicaces estiment qu'à sa livraison, dans le courant de l'année 2010, l'hôtel du conseil régional devrait finalement coûter 200 millions d'euros. Combien de lycées pour ce prix-là ? Combien de crèches, d'écoles maternelles ?"
"Le nom de la Région Rhône-Alpes comportait un trait d'union, entre Rhône et Alpes. C'était insupportable. Cela torpillait, paraît-il, la dimension « fusionnelle » du territoire ! Il fallait réagir. Vite. C'est ce qu'a fait le député PS Jean-Jack Queyranne, peu de jours après son élection à la présidence de la Région en 2004. Il a envoyé le vieux logo aux oubliettes (cette « antiquité » datait de 2001 !), et en a commandé un tout neuf en prescrivant bien à l'agence de communication chargée de cette noble mission d'« avoir la peau » du trait d'union. Le résultat est très seyant. Pour exprimer le «dynamisme du conseil régional», on a choisi pour la composition des lettres un léger italique et une nouvelle teinte, prune, «contemporaine, chaleureuse et sensuelle», sélectionnée pour «symboliser la créativité, la force et la souplesse... avec une rondeur qui exprime une région solidaire», indique l'entourage du président au magazine Capital, qui dans son numéro de juillet 2008 précise à son tour : «La conception de cette petite chose est revenue à 73 000 euros. La campagne de communication lancée pour célébrer sa naissance a coûté 850 000 euros. Le remplacement de l'ancien logo sur les wagons de TER et sur le fronton des lycées a mobilisé au bas mot 300 000 euros. Au total, la région Rhône-Alpes (ou Rhône Alpes ?) aura donc dépensé 1,3 million d'euros pour se refaire une virginité visuelle.» (...)"
"Soucieuse de donner un petit coup de main à ses électeurs potentiels, la Région Rhône-Alpes n'hésite pas, elle, à subventionner les syndicats. Quel est le lien entre cette disposition et ses compétences ? Mystère. Dans son budget 2007, 400 000 euros étaient ainsi destinés aux syndicats, mesure qui venait «en appui au dialogue social territorial». La CGT, pour sa part, a reçu un petit tiers de cette manne, soit 118 000 euros. De quoi fabriquer quelques banderoles... et avoir un peu de tranquillité sur le front social. (...)"
Non non, Jean Jack QUEYRANNE n'a pas géré la région en bon père de famille avec le souci de l'intérêt général. Ces trois exemples démontrent l'attitude laxiste en matière de dépenses publiques, c'est notre argent qui a été dilapidé !
Le Président socialiste sortant de la région ne mérite pas le soutien d'élus comparinistes... Pourtant nous y allons tout droit...

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