mercredi 18 novembre 2009

" Remettre de l'ordre dans notre parti, c'est un mal pour un bien" - Gilles Artigues / Le Progrès -

Voici un article de presse qui a blessé et choqué un grand nombre de militants et de Stéphanois... Les réactions ont été très nombreuses même au sein du Modem de la part de militants de tout le territoire que nous ne connaissions point


" Remettre de l'ordre dans notre parti, c'est un mal pour un bien" - Gilles Artigues / Le Progrès


«Je préfère passer pour un dictateur, plutôt que de traîner des gens comme eux » soupire Gilles Artigues. Le président du MoDem 42, et aussi médiateur national auprès des adhérents, vise les quatre militants sanctionnés pour leur prise de position dans la presse. Le 5 novembre, ces responsables à divers échelons du parti tiraient « la sonnette d'alarme pour dénoncer des dysfonctionnements » au Mouvement Démocrate. Ils en listaient une trentaine. Le « manque de démocratie interne », la « collégialité non respectée », la « stratégie d'ouverture à gauche avec une alliance possible pour le deuxième tour des Régionales » figurent en tête de leurs récriminations. « On a une charte éthique qui interdit tout dénigrement extérieur » insiste Gilles Artigues. En clair : on lave son linge sale uniquement en famille. Sinon, « le Modem est dans l'obligation de suspendre immédiatement votre appartenance au parti ». Ce sont ces mots qu'a lus ce lundi Arnaud Dola, dans une lettre recommandée. Comme ses trois autres camarades. Et le quatuor est invité à s'expliquer, dans les prochains jours, à Paris, devant les neuf sages du comité de conciliation et de contrôle. Une sanction que ne digèrent pas, notamment, Arnaud Dola, le président des jeunes démocrates, et Jean-François Vial, le responsable de la section Roanne-Feurs. « D'autres au sein du parti dénoncent plus de choses que nous et n'ont jamais été entendus par cette commission » s'interrogent les deux hommes. « C'est une décision nationale et non départementale » se défend Gilles Artigues, qui finalement fait contre mauvaise fortune bon cœur : « Remettre de l'ordre dans notre parti, c'est un mal pour un bien » lâche-t-il, le regard tourné vers les prochaines échéances électorales. « On va pouvoir reconstruire avec des gens qui partagent les valeurs du mouvement démocrate ».

Véronique Miot / Le Progrès

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire