lundi 19 novembre 2012

Pitoyable le réveil de la droite ce matin !

Quelle image pitoyable donne l'UMP depuis hier soir...
Le parti voulait se montrer, à travers cette élection, plus démocratique, mais les accusations de fraude, de mensonges, de désorganisation, et d'auto proclamation de vainqueur donne une image bien négative...
Je trouve ceci dommage pour les militants mais aussi une nouvelle fois pour l'image de la politique...

Source : Le Monde


Présidence de l'UMP : Copé et Fillon revendiquent tous deux la victoire dans la confusion


Jean-François Copé au siège de l'UMP, dimanche 18 novembre au soir.
Jean-François Copé au siège de l'UMP, dimanche 18 novembre au soir. | REUTERS/BENOIT TESSIER

La situation : les deux camps revendiquent la victoire, un recomptage intégral est en cours. Un peu avant minuit dimanche 18 novembre, chacun des deux candidats a revendiqué la victoire par un faible écart de voix : selon Jean-François Copé, qui a fait un véritable discours de victoire, il aurait gagné par un peu plus de 1 000 voix d'écart, avec une participation supérieure à 50 %, dans un scrutin où 300 000 militants étaient appelés à voter.


François Fillon, qui est venu quelques minutes plus tard face à la presse, estime pour sa part qu'il a gagné par 223 voix d'avance et qu'il "ne se laissera pas voler la victoire". L'ancien premier ministre reproche à son adversaire de ne pas avoirattendu le verdict de la commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) de l'UMP, qui devait normalement proclamer le résultat.

L'ex-premier ministre, venu dans la nuit au siège de l'UMP à Paris, a estimé à son départ vers 4 heures que personne ne pouvait encore "se prévaloir d'être élu à la présidence de l'UMP""Notre formation politique est dans l'incapacité de donnerun résultat. C'est un dysfonctionnement majeur qui fait peser un doute très important sur cette élection. J'en suis extrêmement choqué. Nous allonsreprendre les travaux demain matin mais en tout cas personne ne peut aujourd'hui se prévaloir d'être élu à la présidence de l'UMP tant que la commission n'a pas validé les résultats et elle est loin de le faire", a-t-il déclaré à la presse avant dequitter le siège de l'UMP, rue de Vaugirard (Paris 15e), où se sont interrompus pour la nuit les travaux de la Cocoe, chargée de vérifier les résultats.

Confusion totale. Les informations sur les résultats ne sont parvenues à la presse que de manière partielle. Impossible, donc, de dire qui a raison entre les deux camps, notamment en raison des votes par correspondance des militants des DOM et de l'étranger.
Selon les résultats transmis par les fédérations, Jean-François Copé serait en tête dans le Sud-Est, le Grand Ouest, le Lyonnais et la région parisienne. François Fillon ferait de bons scores en Bretagne et dans l'Ouest, en Drôme-Ardèche ou dans l'Est.


L'argument principal du camp Fillon est celui d'un "coup de force" de Jean-François Copé. Ce dernier a en effet été lui-même annoncer sa victoire dans la soirée, sans prendre la peine d'appeler son adversaire pour le prévenir. Un "putsch médiatique".
Dans les deux camps, on se fie à ses propres comptages qu'on juge "certains".Selon plusieurs sources, la Cocoe aurait demandé un recomptage total des voix, département par département.

François Fillon le 18 novembre au soir.

Soupçons de fraude. Derrière ces attaques, des soupçons de fraude agités par les deux camps. Dès dimanche après-midi, les partisans de M. Copé ont prévenu de cas suspects à Nice, notamment dans le premier bureau de vote de cette ville, dont le maire, M. Estrosi, est un soutien de François Fillon. Dans ce bureau, le nombre de votants était deux fois supérieur au nombre de signatures sur la liste d'émargement. Après nombre de recomptages, en fin de soirée, le bureau donnait finalement la victoire à François Fillon, d'une seule voix.
Le camp Fillon, resté quelque peu silencieux au début de la soirée alors que les partisans de M. Copé multipliaient les interventions dans les médias, a évoqué vers 22 heures d'autres soupçons de fraude, cette fois en faveur de leur adversaire. "Nous formulerons un certain nombre de contestations, bien supérieures à celles de Jean-François Copé", a lancé le député UMP Bernard Debré. Jérôme Chartier, soutien de M. Fillon, citait ainsi des cas dans les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne... D'autres cas ont aussi été évoqués, notamment à Boulogne. 


Critiques contre le camp Copé. Au-delà de la fraude, le camp Fillon dénonce la désorganisation du vote, et évoque en filigrane des cas où tout aurait été organisé pour favoriser Jean-François Copé. L'ancienne ministre Valérie Pécresse évoque ainsi un bureau de vote pro-Fillon à Neuilly si petit qu'il fallait "2 h 45 en moyenne"aux militants pour voter. Les partisans de François Fillon ont multiplié les déclarations contre la revendication de victoire de M. Copé.
Sur Twitter, les partisans des deux candidats se sont affrontés parfois avec virulence, à l'image du député Lionel Tardy (pro-Fillon), qui a interpellé vertement l'ex-députée (copéiste) Valérie Rosso-Debord.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/11/19/ump-cope-et-fillon-revendiquent-tous-deux-la-victoire-dans-la-confusion_1792475_823448.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20121119-[titres]

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