mercredi 24 août 2011

Réaction du Nouveau Centre suite aux déclarations du Premier Minsitre à propos de la réduction de la dette



Yvan LACHAUD, Président du groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale, salue la ferme volonté de réduction de notre dette et de nos déficits publics, annoncée ce jour par le Premier ministre, et réclamée de façon récurrente par le Groupe Nouveau Centre depuis 2007 par la voix de ses commissaires aux finances Charles de COURSON, député de la Marne et Vice-président de la commission des finances, Nicolas PERRUCHOT, député du Loir-et-Cher et Philippe VIGIER, député de l’Eure-et-Loir. Aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour que des mesures justes, efficaces et pérennes soient adoptées dans les plus brefs délais pour rétablir nos comptes publics.


En révisant ses prévisions de croissance à 1,75% pour les années 2011 et 2012, le gouvernement se rapproche de fait de l’analyse économique des centristes. Dès la présentation du projet de loi de finances, nous avions retenu une prévision de croissance de 1,5% à 1,6% pour 2011, en proposant que toute entrée fiscale résultant d’une croissance meilleure soit entièrement consacrée à la réduction des déficits.

Après un été de tourmente financière, le plan du gouvernement pour réduire notre dette était très attendu. Tenir un discours de vérité dans les moments difficiles, est notre atout le plus fort pour préserver la note AAA accordée par les agences de notation à notre pays. L’urgence pour les mois à venir est d’éviter à tout prix une dégradation de cette note qui alourdirait notre dette en pénalisant avant tout les Français les plus modestes et les générations futures.

Au moment où l’Europe affirme à l’initiative de la France et de l’Allemagne sa volonté de revenir à une gestion saine des finances de chaque Etat, il est indispensable que la France soit exemplaire en la matière.

Dans le cadre du prochain projet de loi de finances rectificative, le Groupe Nouveau Centre sera un partenaire particulièrement exigeant sur la nécessité de réduire les niches fiscales et sociales dont l’utilité n’est plus avérée. L’annonce du Premier ministre d’un coup de rabot supplémentaire de 10% sur ces niches est à saluer, et devra être maintenu pour les trois prochaines années. Le Groupe Nouveau Centre sera également fer de lance pour l’harmonisation de la fiscalité sur les revenus du travail et les revenus du patrimoine. Les efforts doivent être portés par tous à juste proportion des revenus de chacun : il n’est en effet plus supportable que les revenus de l’effort soient davantage taxés que les revenus du capital.





Pour hervé Morin, La France ne réglera pas sa dette par des mesures seulement de court terme

Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, prend acte des mesures nécessaires annoncées par François Fillon pour permettre à la France de respecter ses engagements en matière de réduction des déficits publics, et que les centristes appelaient de leur vœux depuis longtemps.


Rien ne permet toutefois de dire que cet assaisonnement de mesures diverses, décidées sur fond de campagne présidentielle, seront suffisantes pour régler le problème de la dette française.


Depuis 2007, le Nouveau Centre n’a cessé d’appeler le Gouvernement à tenir un discours de vérité aux Français en plaidant pour l’adoption de la règle d’or et une plus grande justice sociale et fiscale. Il est dommage qu’il ait fallu attendre l’épée de Damoclès des agences de notation pour enfin présenter des mesures de rééquilibrage de nos finances publiques.


Mais la France ne réglera pas sa dette par des mesures seulement de court terme.


Nous avons besoin d’un grand « Grenelle de la fiscalité » pour permettre à la France de s’engager durablement sur le chemin d’un retour aux équilibres fondamentaux. Car les mesures conjoncturelles qui ont été annoncées ne règlent en rien la nécessaire remise à plat de nos structures de prélèvements qui doivent permettre à la France de mieux rémunérer le travail et de redevenir un pays d’entreprises performantes.


Des mesures structurelles devraient également permettre :
- D’engager effort fiscal supplémentaire avec l’augmentation de la TVA à 20 % et l’instauration d’une tranche marginale de l’impôt sur le revenu à 45% pour les revenus au-delà de 150 000 euros par part, ce qui serait plus juste qu’une seule contribution exceptionnelle de 3% sur les très hauts revenus supérieurs à 500 000 euros.
- De poursuivre la réduction de la dépense publique avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, à l’exception toutefois du secteur éducatif. Il appartient aussi aux collectivités locales de prendre toute leur part à la réduction des dépenses.
- D’instaurer un cadre juridique et fiscal plus favorable au développement des PME qui constituent le moteur de la croissance française. Il faut refaire de la France une économie de la production et abaisser le coût du travail par la mise en place d’une TVA sociale favorable à la création d’emplois.

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