Les députés du Nouveau Centre (NC, allié de l'UMP) veulent "améliorer" la réforme des retraites, examinée à partir de mardi en commission, via des mesures sur la pénibilité et le financement, mais sans illusions sur le sort de leurs propositions.
« J'ai compris que le gouvernement ne voulait pas que l'on bouge sur le texte avant le mois de septembre. Si aucun amendement n'est pris en compte, on se demande pourquoi on se réunit aujourd'hui », a déclaré à la presse le député NC Jean-Luc Préel, qui va participer à la commission des Affaires sociales de mardi à jeudi. Le texte sera examiné en septembre dans l'hémicycle.
« J'ai compris que le gouvernement ne voulait pas que l'on bouge sur le texte avant le mois de septembre. Si aucun amendement n'est pris en compte, on se demande pourquoi on se réunit aujourd'hui », a déclaré à la presse le député NC Jean-Luc Préel, qui va participer à la commission des Affaires sociales de mardi à jeudi. Le texte sera examiné en septembre dans l'hémicycle.
Le Nouveau Centre va malgré tout présenter 40 amendements pour cette réforme qu'il juge « indispensable mais qui ne résout pas tout ». Il souhaite une « définition juridique » de la pénibilité et veut permettre « aux branches professionnelles qui le souhaitent de prévoir des dispositifs de cessation anticipée d'activité avant l'âge de 60 ans, en raison de facteurs spécifiques de pénibilité ». « Je pense que lorsque le risque est avéré, il paraît normal que les salariés puissent bénéficier d'une retraite anticipée », selon le député du NC Francis Vercamer. Le gouvernement refuse catégoriquement cette approche collective. Il propose de maintenir la retraite à 60 ans pour les salariés qui, du fait d'une situation d'usure professionnelle constatée, ont un taux d'incapacité physique supérieur ou égal à 20%.
Pour le financement, le NC veut « relever le taux de la CSG de 1% », ce qui rapporterait selon lui 11 milliards d'euros.
Enfin, les députés NC veulent la suppression des régimes spéciaux et « un régime universel à points, géré par les partenaires sociaux ».
M. Préel a qualifié d'« affaire annexe » l'affaire Woerth-Bettencourt, alors que le ministre du Travail Eric Woerth s'apprête à défendre la réforme des retraites en commission des Affaires sociales. « Il (M. Woerth) n'est pas forcément d'une écoute totale, parce qu'il est énervé. Ce n'est pas propice à un dialogue constructif », a pour sa part jugé M. Vercamer.
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