Saint Etienne, le Mercredi 16 décembre 2009,
40 militants démissionnent aux côtés de 3 cadres départementaux du parti : Stéphanie MOREAU et Jean François VIAL, Vices Présidents et Arnaud DOLA, Président des Jeunes démocrates de la Loire. 30 autres militants affirment ne pas vouloir démissionner par « craintes de représailles » mais « ne mettront plus les pieds dans une réunion MoDem ».
Le parti de François BAYROU perd ainsi ¼ de ses militants. Ce sont :
- 2 Vices présidents et le Président des Jeunes,
- 7 membres du bureau départemental sur 20,
- 19 conseillers départementaux sur 69 qui démissionnent soit 27,5% du conseil,
- 70% de la fédération des jeunes démocrates de la Loire,
- 8 anciens colistiers de Gilles ARTIGUES aux élections municipales
Les lettres de démissions partent ce jour pour Paris à l’attention de François BAYROU.
Développement :
Le Mouvement Démocrate de la Loire connaît une période de turbulences depuis quelques semaines. En effet, deux Vices présidents départementaux, Stéphanie MOREAU et Jean François VIAL, Le Président des Jeunes démocrates de la Loire Arnaud DOLA et le délégué de la section de Feurs Patrice COTE, ont décidé d’exposer au grand public par l’intermédiaire de la presse locale, au début du mois de novembre, les problèmes internes auxquels ils étaient confrontés (ceci après l’avoir fait d’innombrables fois auprès du Président départemental et des instances « internes »). « Depuis un an, nous avons essayé, énergiquement, de faire vivre la démocratie interne, la collégialité au sein du mouvement mais en vain… Nous n’avons jamais été écoutés ! Le 3 novembre dernier, nous avons souhaité tirer la sonnette d’alarme et montrer notre détermination à Gilles ARTIGUES le Président départemental. Quand on est un parti démocrate, les statuts, les instances, les collègues doivent être respectés. Les engagements et les promesses doivent être tenus » lançaient ils en cœur !
Depuis la parution des mécontentements dans la presse, cinq semaines se sont écoulées. Les quatre responsables du mouvement démocrate ligérien auraient souhaité se mettre autour d’une table avec les autres cadres départementaux afin de prendre des mesures, rédiger un plan d’action concret avec un réel partage des responsabilités. Malheureusement ils n’ont pas été contactés par le Président départemental du MoDem, pourtant Médiateur national, mais ont été convoqués à s’expliquer devant le tribunal du parti : le Comité de Conciliation et de Contrôle (CCC) qui a été saisi par Gilles ARTIGUES.
En effet, 3 jours après la parution des articles de presse, Stéphanie MOREAU, Jean François VIAL, Arnaud DOLA et Patrice COTE recevaient une convocation pour se rendre à Paris. « Nous apprenions alors qu’il s’agissait d’une procédure disciplinaire contradictoire. C’est à dire, que nous pouvions nous défendre en ayant en mains les arguments de la personne ayant saisie l’instance. Il s’avère que nous n’avons jamais reçu la moindre information pouvant aider notre future plaidoirie, notre « défense » puisque de victimes du manque de démocratie nous devenons des « accusés » pour certains…
En parallèle, la rapidité de la convocation et même le fait de saisir le CCC a surpris dans de nombreuses fédérations. La dénonciation par voie de presse, sites internet, blogs, émissions de télévision, est devenue malheureusement courante au MoDem et la procédure appliquée dans la Loire est une première…
Nombreux sont ceux qui parlent souvent de leur « mal être » au MoDem et du manque de démocratie… Dans l’émission de Canal + du dimanche 15 novembre, Gilles ARTIGUES en personne, est filmé dans une réunion où le MoDem, la collégialité et la démocratie interne sont critiqués mais aucune procédure de sanction n’a été demandée envers les personnes dénonçant cela.
En matière de rapidité, par exemple, dans un article de Lyon Mag, du 10 décembre 2009 (lien ci dessous), on apprend que des militants du MoDem du Rhône devaient passer en CCC en septembre dernier en raison de leur soutien à Gérard Collomb lors des municipales qui avaient eu lieu 18 mois avant ! Curieusement, « Thomas Rudigoz, Gilles Veco, Eric Desbos et Catherine Panassier, qui avaient tourné leur veste pour rejoindre les listes de Gérard Collomb lors des municipales, devaient être sanctionnés par le conseil disciplinaire dès la rentrée. Le dossier n’a jamais été traité. Il se pourrait même qu’ils reprennent les rennes du parti dans le Rhône grâce à leur ami Azouz Bégag. Thomas Rudigoz serait même le conseiller spécial de l’ancien ministre à l’Egalité des chances, selon Le Progrès de ce jour. » (extrait de Lyon Mag). Bel exemple d’une application à la carte des statuts ou d’une mesure exceptionnelle pour la Loire…
http://www.lyonmag.com/article/13179/regionales-2010-bis-repetita-des-municipales-au-modem
Le CCC avait aussi été saisi dans le département de la Loire suite au soutien donné par Michel BOUFFERET au titre du MoDem à la candidate socialiste à la Mairie de Roanne. Il a attendu un an pour traiter l’affaire sans que la personne ne soit sanctionnée. L’attitude du CCC est bel et bien à géométrie variable !
Par contre, « en cinq semaines, nous avons reçu de nombreux messages de soutiens, même anonymes, saluant notre courage d’avoir dénoncé de telles pratiques non démocratiques. » affirment les quatre responsables sanctionnés.
« Comme écrit ci dessus, les militants ont été surpris par la rapidité de la saisie des instances nationales mais surtout par la violence des propos de Gilles ARTIGUES dans le Progrès du 18 novembre 2009 « Je préfère passer pour un dictateur plutôt que de traîner des gens comme eux ». Lors de la parution de cet article, en plus du retentissement local, nous avons eu des retours de la France entière, de militants ne comprenant pas les propos du Médiateur national et se demandant comment François BAYROU pouvait accepter ceci… D’ailleurs, certains militants que nous ne connaissons pas et dont nous ne savons pas les fédérations d’origines, ont mis en ligne sur facebook l’article. De nombreux commentaires de compassion ont été postés à l’égard de la situation dans la Loire. »
Stéphanie MOREAU, Jean François VIAL, Arnaud DOLA et Patrice COTE sont convoqués au CCC ce mardi 15 décembre 2009. La date d’audition a été reportée à 3 reprises à cause de la non réception des documents demandés pour préparer leur défense. Il a aussi été demandé le report des auditions pour des raisons de transports et d’organisation de déplacement, les convocations arrivant dans des délais beaucoup trop courts.
Par ailleurs, par divers contacts au siège du MoDem, ils ont eu connaissance du sort qui était réservé à leurs convocations : une suspension de deux ans du parti. La Gazette de la Loire avait d’ailleurs rédigé une brève l’annonçant dans son édition du 27 novembre 2009.
Suite à ces principales raisons démontrant une nouvelle fois l’état de la démocratie que nous dénoncions, « nous avons décidé de ne pas nous rendre à Paris, aujourd’hui, 15 décembre, l’affaire étant finalement ficelée depuis la sortie des articles de presse début novembre » regrettent les quatre « accusés »…
Ils ajoutent « Comme nous le disions précédemment, ces dernières semaines, de nombreux militants nous ont fait part de leur soutien et de leur volonté de montrer leur désaccord avec les manœuvres actuelles. La démission de leurs mandats au MoDem ou tout simplement de leur statut de militant est leur manière de montrer leur solidarité avec nous. Jugeant inutile de se rendre à Paris pour tout simplement entendre un jugement dont nous connaissons déjà les termes, nous avons décidé de joindre nos démissions du Mouvement démocrate à celles de nos soutiens. »
Ainsi, à réception des lettres de démissions par François BAYROU, sont démissionnaires du Mouvement démocrate de la Loire 40 personnes :- 2 Vices Présidents sur 5 que compte la présidence : Stéphanie MOREAU et Jean François VIAL et un ancien Vice Président, qui avait démissionné de ses fonctions en Février 2009 pour les même raisons,
- 7 membres élus du bureau départemental du MoDem 42 qui compte 20 membres.
- 19 membres élus du conseil départemental du MoDem 42 qui compte 69 membres, soit 27,5% du conseil.
- 21 militants de « base » sans mandat interne.
En guise d’illustration des manipulations que nous dénoncions, nous tenons à vous faire remarquer que dans le progrès du 6 novembre 2009, Denis CHAMBE affirmait que 86% des conseillers départementaux (soit 9 soutiens pour les contestataires…) avaient « spontanément signé une motion dénonçant les positions…et soutenant Gilles ARTIGUES ». Aujourd’hui, dans une enveloppe à l’attention de François BAYROU, il y a 19 lettres de démissions d’élus au conseil départemental de la Loire… Mensonge quand tu nous tiens…
La fédération des jeunes démocrates de la Loire enregistre la démission de son Président Arnaud DOLA, fidèle à Gilles ARTIGUES depuis plus de 10 ans, et de 6 membres du bureau qui en compte 9 dont Yoan MONCHAMP Secrétaire départemental, et de Solange BRUYAS et Loic MAISONNIAL Vices Présidents, et de Jérôme DESORME et Eric ROUVIER, délégués départementaux jeunes.Par ailleurs, 13 autres jeunes démocrates, non membres du bureau sont démissionnaires du Mouvement démocrate. La fédération jeune de la Loire enregistre plus de 70% de démissions.
La quasi totalité des conseillers départementaux de la section de Roanne Feurs sont démissionnaires ainsi que des militants.
Avec 31 militants démissionnaires, c’est 20% de l’effectif de la section stéphanoise du MoDem.
Ce sont aussi 8 anciens colistiers de la liste « La Voix des Stéphanois » conduite par Gilles ARTIGUES en 2008 à Saint Etienne qui quittent son parti politique.
Aussi, par craintes de « représailles », notamment après les propos de Gilles ARTIGUES dans la presse et les rumeurs racontées sur les personnes osant « s’afficher », une trentaine de militants nous ont annoncés ne plus vouloir se déplacer aux prochains rendez vous du Mouvement démocrate et ne ré-adhéreront pas l’année prochaine, en 2010.
Ainsi, c’est environ ¼ de ses militants que va perdre la fédération de la Loire.
Toutes les lettres de démissions seront envoyées par courrier recommandé à l’attention de François BAYROU et devraient être parvenues au siège du Mouvement démocrate avant la fin de la semaine.
Face à la demande de nombre de démissionnaires, Stéphanie MOREAU, Jean François VIAL et Arnaud DOLA annoncent qu’ils créent un club démocrate qui rassemblera, pour commencer, l’ensemble des militants démissionnant du MoDem.
Le club s’organisera au cours des première semaines de 2010.
PS : Stéphanie MOREAU était également Conseillère nationale du Mouvement démocrate
Jean François VIAL était aussi membre du bureau national de la Fédération des Elus Démocrates (FED) et l’animateur ligérien.
Arnaud DOLA était aussi Conseiller national des Jeunes démocrates.
Solange BRUYAS était membre du bureau national des Jeunes démocrates et avait déjà démissionné de ce poste il y a quelques semaines.
Le parti de François BAYROU perd ainsi ¼ de ses militants. Ce sont :
- 2 Vices présidents et le Président des Jeunes,
- 7 membres du bureau départemental sur 20,
- 19 conseillers départementaux sur 69 qui démissionnent soit 27,5% du conseil,
- 70% de la fédération des jeunes démocrates de la Loire,
- 8 anciens colistiers de Gilles ARTIGUES aux élections municipales
Les lettres de démissions partent ce jour pour Paris à l’attention de François BAYROU.
Développement :
Le Mouvement Démocrate de la Loire connaît une période de turbulences depuis quelques semaines. En effet, deux Vices présidents départementaux, Stéphanie MOREAU et Jean François VIAL, Le Président des Jeunes démocrates de la Loire Arnaud DOLA et le délégué de la section de Feurs Patrice COTE, ont décidé d’exposer au grand public par l’intermédiaire de la presse locale, au début du mois de novembre, les problèmes internes auxquels ils étaient confrontés (ceci après l’avoir fait d’innombrables fois auprès du Président départemental et des instances « internes »). « Depuis un an, nous avons essayé, énergiquement, de faire vivre la démocratie interne, la collégialité au sein du mouvement mais en vain… Nous n’avons jamais été écoutés ! Le 3 novembre dernier, nous avons souhaité tirer la sonnette d’alarme et montrer notre détermination à Gilles ARTIGUES le Président départemental. Quand on est un parti démocrate, les statuts, les instances, les collègues doivent être respectés. Les engagements et les promesses doivent être tenus » lançaient ils en cœur !
Depuis la parution des mécontentements dans la presse, cinq semaines se sont écoulées. Les quatre responsables du mouvement démocrate ligérien auraient souhaité se mettre autour d’une table avec les autres cadres départementaux afin de prendre des mesures, rédiger un plan d’action concret avec un réel partage des responsabilités. Malheureusement ils n’ont pas été contactés par le Président départemental du MoDem, pourtant Médiateur national, mais ont été convoqués à s’expliquer devant le tribunal du parti : le Comité de Conciliation et de Contrôle (CCC) qui a été saisi par Gilles ARTIGUES.
En effet, 3 jours après la parution des articles de presse, Stéphanie MOREAU, Jean François VIAL, Arnaud DOLA et Patrice COTE recevaient une convocation pour se rendre à Paris. « Nous apprenions alors qu’il s’agissait d’une procédure disciplinaire contradictoire. C’est à dire, que nous pouvions nous défendre en ayant en mains les arguments de la personne ayant saisie l’instance. Il s’avère que nous n’avons jamais reçu la moindre information pouvant aider notre future plaidoirie, notre « défense » puisque de victimes du manque de démocratie nous devenons des « accusés » pour certains…
En parallèle, la rapidité de la convocation et même le fait de saisir le CCC a surpris dans de nombreuses fédérations. La dénonciation par voie de presse, sites internet, blogs, émissions de télévision, est devenue malheureusement courante au MoDem et la procédure appliquée dans la Loire est une première…
Nombreux sont ceux qui parlent souvent de leur « mal être » au MoDem et du manque de démocratie… Dans l’émission de Canal + du dimanche 15 novembre, Gilles ARTIGUES en personne, est filmé dans une réunion où le MoDem, la collégialité et la démocratie interne sont critiqués mais aucune procédure de sanction n’a été demandée envers les personnes dénonçant cela.
En matière de rapidité, par exemple, dans un article de Lyon Mag, du 10 décembre 2009 (lien ci dessous), on apprend que des militants du MoDem du Rhône devaient passer en CCC en septembre dernier en raison de leur soutien à Gérard Collomb lors des municipales qui avaient eu lieu 18 mois avant ! Curieusement, « Thomas Rudigoz, Gilles Veco, Eric Desbos et Catherine Panassier, qui avaient tourné leur veste pour rejoindre les listes de Gérard Collomb lors des municipales, devaient être sanctionnés par le conseil disciplinaire dès la rentrée. Le dossier n’a jamais été traité. Il se pourrait même qu’ils reprennent les rennes du parti dans le Rhône grâce à leur ami Azouz Bégag. Thomas Rudigoz serait même le conseiller spécial de l’ancien ministre à l’Egalité des chances, selon Le Progrès de ce jour. » (extrait de Lyon Mag). Bel exemple d’une application à la carte des statuts ou d’une mesure exceptionnelle pour la Loire…
http://www.lyonmag.com/article/13179/regionales-2010-bis-repetita-des-municipales-au-modem
Le CCC avait aussi été saisi dans le département de la Loire suite au soutien donné par Michel BOUFFERET au titre du MoDem à la candidate socialiste à la Mairie de Roanne. Il a attendu un an pour traiter l’affaire sans que la personne ne soit sanctionnée. L’attitude du CCC est bel et bien à géométrie variable !
Par contre, « en cinq semaines, nous avons reçu de nombreux messages de soutiens, même anonymes, saluant notre courage d’avoir dénoncé de telles pratiques non démocratiques. » affirment les quatre responsables sanctionnés.
« Comme écrit ci dessus, les militants ont été surpris par la rapidité de la saisie des instances nationales mais surtout par la violence des propos de Gilles ARTIGUES dans le Progrès du 18 novembre 2009 « Je préfère passer pour un dictateur plutôt que de traîner des gens comme eux ». Lors de la parution de cet article, en plus du retentissement local, nous avons eu des retours de la France entière, de militants ne comprenant pas les propos du Médiateur national et se demandant comment François BAYROU pouvait accepter ceci… D’ailleurs, certains militants que nous ne connaissons pas et dont nous ne savons pas les fédérations d’origines, ont mis en ligne sur facebook l’article. De nombreux commentaires de compassion ont été postés à l’égard de la situation dans la Loire. »
Stéphanie MOREAU, Jean François VIAL, Arnaud DOLA et Patrice COTE sont convoqués au CCC ce mardi 15 décembre 2009. La date d’audition a été reportée à 3 reprises à cause de la non réception des documents demandés pour préparer leur défense. Il a aussi été demandé le report des auditions pour des raisons de transports et d’organisation de déplacement, les convocations arrivant dans des délais beaucoup trop courts.
Par ailleurs, par divers contacts au siège du MoDem, ils ont eu connaissance du sort qui était réservé à leurs convocations : une suspension de deux ans du parti. La Gazette de la Loire avait d’ailleurs rédigé une brève l’annonçant dans son édition du 27 novembre 2009.
Suite à ces principales raisons démontrant une nouvelle fois l’état de la démocratie que nous dénoncions, « nous avons décidé de ne pas nous rendre à Paris, aujourd’hui, 15 décembre, l’affaire étant finalement ficelée depuis la sortie des articles de presse début novembre » regrettent les quatre « accusés »…
Ils ajoutent « Comme nous le disions précédemment, ces dernières semaines, de nombreux militants nous ont fait part de leur soutien et de leur volonté de montrer leur désaccord avec les manœuvres actuelles. La démission de leurs mandats au MoDem ou tout simplement de leur statut de militant est leur manière de montrer leur solidarité avec nous. Jugeant inutile de se rendre à Paris pour tout simplement entendre un jugement dont nous connaissons déjà les termes, nous avons décidé de joindre nos démissions du Mouvement démocrate à celles de nos soutiens. »
Ainsi, à réception des lettres de démissions par François BAYROU, sont démissionnaires du Mouvement démocrate de la Loire 40 personnes :- 2 Vices Présidents sur 5 que compte la présidence : Stéphanie MOREAU et Jean François VIAL et un ancien Vice Président, qui avait démissionné de ses fonctions en Février 2009 pour les même raisons,
- 7 membres élus du bureau départemental du MoDem 42 qui compte 20 membres.
- 19 membres élus du conseil départemental du MoDem 42 qui compte 69 membres, soit 27,5% du conseil.
- 21 militants de « base » sans mandat interne.
En guise d’illustration des manipulations que nous dénoncions, nous tenons à vous faire remarquer que dans le progrès du 6 novembre 2009, Denis CHAMBE affirmait que 86% des conseillers départementaux (soit 9 soutiens pour les contestataires…) avaient « spontanément signé une motion dénonçant les positions…et soutenant Gilles ARTIGUES ». Aujourd’hui, dans une enveloppe à l’attention de François BAYROU, il y a 19 lettres de démissions d’élus au conseil départemental de la Loire… Mensonge quand tu nous tiens…
La fédération des jeunes démocrates de la Loire enregistre la démission de son Président Arnaud DOLA, fidèle à Gilles ARTIGUES depuis plus de 10 ans, et de 6 membres du bureau qui en compte 9 dont Yoan MONCHAMP Secrétaire départemental, et de Solange BRUYAS et Loic MAISONNIAL Vices Présidents, et de Jérôme DESORME et Eric ROUVIER, délégués départementaux jeunes.Par ailleurs, 13 autres jeunes démocrates, non membres du bureau sont démissionnaires du Mouvement démocrate. La fédération jeune de la Loire enregistre plus de 70% de démissions.
La quasi totalité des conseillers départementaux de la section de Roanne Feurs sont démissionnaires ainsi que des militants.
Avec 31 militants démissionnaires, c’est 20% de l’effectif de la section stéphanoise du MoDem.
Ce sont aussi 8 anciens colistiers de la liste « La Voix des Stéphanois » conduite par Gilles ARTIGUES en 2008 à Saint Etienne qui quittent son parti politique.
Aussi, par craintes de « représailles », notamment après les propos de Gilles ARTIGUES dans la presse et les rumeurs racontées sur les personnes osant « s’afficher », une trentaine de militants nous ont annoncés ne plus vouloir se déplacer aux prochains rendez vous du Mouvement démocrate et ne ré-adhéreront pas l’année prochaine, en 2010.
Ainsi, c’est environ ¼ de ses militants que va perdre la fédération de la Loire.
Toutes les lettres de démissions seront envoyées par courrier recommandé à l’attention de François BAYROU et devraient être parvenues au siège du Mouvement démocrate avant la fin de la semaine.
Face à la demande de nombre de démissionnaires, Stéphanie MOREAU, Jean François VIAL et Arnaud DOLA annoncent qu’ils créent un club démocrate qui rassemblera, pour commencer, l’ensemble des militants démissionnant du MoDem.
Le club s’organisera au cours des première semaines de 2010.
PS : Stéphanie MOREAU était également Conseillère nationale du Mouvement démocrate
Jean François VIAL était aussi membre du bureau national de la Fédération des Elus Démocrates (FED) et l’animateur ligérien.
Arnaud DOLA était aussi Conseiller national des Jeunes démocrates.
Solange BRUYAS était membre du bureau national des Jeunes démocrates et avait déjà démissionné de ce poste il y a quelques semaines.
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